CONGRES

Le CFRDJ a participé au XIIème Symposium international sur Saint-Joseph. Il a eu lieu à PUIMISSON (Hérault et diocèse de Montpellier) auprès du Monastère de la Fraternité des Moines et Moniales de Saint-Joseph, du 25 au 30 septembre 2017. Nous étions 200 délégués venant d’une quinzaine de pays, au titre de chercheurs sur Saint-Joseph.

 

 

Le P. Albert PERRIER, président du CFRDJ, a animé un atelier et fait une intervention sur le thème développé ci-dessous. Il y a eu une bonne participation à cet atelier, le mardi après-midi 26 septembre.

NAZARETH, la vocation familiale d’humanité pour Jésus et pour nous

Introduction

En vue de répondre à l’animation d’un atelier sur ce thème, je présente trois séries de textes qui aident à enter dans le mystère de Nazareth et à accueillir des orientations pour les problèmes d’aujourd’hui, au moins dans le contexte de notre société sécularisée.

La première série fait état d’une approche de contemplation de l’Incarnation et d’émerveillement de la vie de la Sainte Famille à Nazareth sous le titre : Emerveillement et visiteurs à Nazareth. Je m’émerveille moi-même d’abord, et ensuite je rends compte de la longue présence du P. Charles de Foucauld à Nazareth et de la visite du Pape Paul VI avec le texte de son homélie du 5 janvier 1964.

La seconde série présente une première approche des questions d’aujourd’hui autour du couple humain : Beauté du couple humain et dérives d’aujourd’hui. Jean-Paul II contemple le couple sponsal de Joseph et de Marie au cœur du mystère. Le Pape François note la beauté du couple humain à l’image et ressemblance de Dieu et le place en son mystère d’alliance comme chance pour l’humanité ; il s’inquiète des dérives de la société d’aujourd’hui.

La troisième série offre trois réflexions personnelles sur l’accueil de l’enfant et du rôle spécifique des parents chrétiens dans l’éducation, avec l’aide de textes appropriés, en soulignant aussi les dérives concrètes qui sont autant de défis à notre témoignage permanent, bénéfique pour notre monde. Ce sont des propositions pour aujourd’hui.



VOLET 1 : Merveilles de Nazareth : FICHE DE18 (Documents – Fiches - Dévotion)

VOLET 2 : Visiteurs à Nazareth : FICHE DE20 (Documents – Fiches – Dévotion)

Ces deux premiers textes paraîtront dans les Actes du XIIème Symposium. Ils ont fait l’objet d’une présentation brève, d’une introduction spirituelle et contemplative sur le Mystère de Nazareth. Paraissant en fiches de dévotion, ces textes retrouvent ainsi cette saveur.



VOLET 3 : Beauté du couple humain et dérives d’aujourd’hui

Volet 4 : Des propositions pour aujourd’hui

Les volets 3 et 4 ont fait l’objet de la communication au cours d’un atelier de travail du Symposium, le mardi 26 septembre. Ce sont ces textes qui sont présentés maintenant.



VOLET 3 : BEAUTE DU COUPLE HUMAIN et DERIVES d’AUJOURD’HUI

Je m’attarde avec Jean-Paul II et François à souligner la mystérieuse alliance manifestée en profondeur soit dans le couple MARIE-JOSEPH contemplé par Jean-Paul II, soit les couples d’aujourd’hui auxquels François reconnaît une mission d’humanité inouïe. L’un et l’autre nous éclaire.

 

L’attention principale pour moi est d’apprécier ce que l’ensemble des relations des personnes d’un couple humain leur révèlent d’eux-mêmes et ensemble : c’est unique ! Unique pour l’expérience du couple de Nazareth déjà constitué humainement et selon la loi juive, avant les deux annonciations qui maintenant éclairent les missions de l’une et de l’autre vécue aussi en couple et avec les grâces de l’une et de l’autre s’harmonisant en amour sponsal et en sainteté unique devant Dieu.

 

JEAN-PAUL II ( Redemptoris custos – n° 18- 21)

 

«Joseph... prit chez lui son épouse mais il ne la connut pas jusqu'à ce qu'elle eut enfanté un fils.» (Mt 1,24-25). Ces paroles indiquent une autre proximité sponsale. La profondeur de cette intimité, l'intensité spirituelle de l'union et du contact entre personnes – de l'homme et de la femme - proviennent en définitive de l'Esprit, qui vivifie (cf. Jn 6,63). Joseph, obéissant à l'Esprit, retrouva précisément en lui la source de l'amour, de son amour sponsal d'homme, et cet amour fut plus grand que ce que «l'homme juste» pouvait attendre selon la mesure de son cœur humain.


(…) Par le sacrifice total de soi, Joseph exprime son amour généreux pour la Mère de Dieu, lui faisant le «don sponsal de lui-même». Bien que décidé à se retirer pour ne pas faire obstacle au plan de Dieu qui était en train de se réaliser en elle, sur l'ordre exprès de l'Ange, il la garde chez lui et respecte son appartenance exclusive à Dieu.


D'autre part, c'est de son mariage avec Marie que sont venus à Joseph sa dignité unique et ses droits sur Jésus. «Certes, la dignité de la Mère de Dieu est si haute qu'il ne peut être créé rien au-dessus. Mais, comme Joseph a été uni à la bienheureuse Vierge par le lien conjugal, il n'est pas douteux qu'il ait approché plus que personne de cette dignité suréminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les créatures.

 

Le mariage est en effet la société et l'union la plus intime de toutes, qui entraîne de sa nature la communauté des biens entre l'un et l'autre conjoint. Aussi, en donnant Joseph pour époux à la Vierge, Dieu lui donna non seulement un compagnon de vie, un témoin de sa virginité, et un gardien de son honneur, mais encore, en vertu même du pacte conjugal, un participant de sa sublime dignité» (Léon XIII, Encycl. Quamquam pluries (15 août 1889): 1.c., p.177-178).


21. Ce lien de charité a constitué la vie de la sainte Famille d'abord dans la pauvreté de Bethléem, puis dans l'exil en Egypte et enfin dans l'existence à Nazareth. L'Eglise entoure cette famille d'une profonde vénération, la proposant comme modèle à toutes les familles. La Famille de Nazareth, directement insérée dans le mystère de l'Incarnation, constitue elle-même un mystère particulier. Et en même temps - comme dans l'Incarnation -, dans ce mystère, la vraie paternité a sa place: la forme humaine de la famille du Fils de Dieu, véritable famille humaine, constituée par le mystère divin. En elle, Joseph est le père: sa paternité ne découle pas de la génération; et poutant, elle n'est pas «apparente» ou seulement «substitutive», mais elle possède pleinement l'authenticité de la paternité humaine, du rôle du père dans la famille. Il y a là une conséquence de l'union hypostatique: l'humanité assumée dans l'unité de la Personne divine du Verbe-Fils, Jésus-Christ. Avec l'humanité est aussi «assumée» dans le Christ tout ce qui est humain et, en particulier, la famille, première dimension de son existence sur terre. Dans ce contexte est aussi «assumée» la paternité humaine de Joseph».

 

LE PAPE FRANCOIS

 

Je prépare la troisième partie de notre réflexion en reprenant des extraits d’une catéchèse sur La famille : Homme et Femme, le15 avril 2015. J’y souligne surtout la manière dont le Pape François reprend : d’abord la brève catéchèse de la beauté du couple humain ; ensuite le problème des positions modernes qui mettent en danger le couple humain ; enfin, deux engagements prioritaires pour les couples aujourd’hui..

 

Beauté du couple humain

 

« Au sommet de la création divine, au livre de la Genèse, nous lisons que Dieu après avoir créé l’univers et tous les êtres vivants, créa son chef d’œuvre, à savoir l’être humain qu’il fit à son image : à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme (Gn1,27).

 

Le texte biblique répète trois fois : l’homme et la femme sont à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cela nous dit que non seulement l’homme lui-même est à l’image de Dieu, non seulement la femme prise pour elle-même est à l’image de Dieu, mais aussi l’homme et la femme, en tant que couple, sont à l’image de Dieu. La différence entre l’homme et la femme n’est pas pour l’opposition ou la subordination, mais pour la communion et la génération, toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu.

 

L’expérience nous l’enseigne : pour bien se connaître et grandir de façon harmonieuse, l’être humain a besoin de la réciprocité entre l’homme et la femme ».

 

Le problème des positions modernes

 

« La culture moderne et contemporaine a ouvert de nouveaux espaces, de nouvelles libertés et de nouvelles profondeurs pour l’enrichissement de la compréhension de cette différence. Mais elle a aussi introduit beaucoup de doutes et de scepticisme. Par exemple, je me demande si la fameuse théorie du genre n’est pas aussi l’expression d’une frustration et d’une résignation qui vise à annuler la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus se confronter à celle-ci. Oui, nous risquons de faire un pas en arrière. En fait la suppression de la différence est le problème et non la solution.

 

Le lien matrimonial et familial est quelque chose de sérieux ; il l’est pour tous, pas seulement pour les croyants. Je voudrais exhorter les intellectuels à ne pas déserter cette question, comme si elle était devenue secondaire pour l’engagement en faveur d’une société plus libre et plus juste.

 

En écho à cette prise de position du pape François, des humanistes belges ont insisté en disant que les chrétiens ne doivent pas déserter dans leurs soucis de rappeler les valeurs auxquelles ils donnent toute leur adhésion. Le monde en a besoin pour garder certains caps indispensables à l’humanité.

 

Deux engagements prioritaires

 

Le pape les propose dans le cadre d’une très belle expression : « Dieu a confié la terre à l’alliance de l’homme et de la femme : son échec rend le monde des sentiments aride et obscurcit le ciel de l’espérance. Les signaux sont déjà préoccupants et nous les voyons… »

 

« Premier engagement : il ne fait aucun doute que nous devons faire beaucoup plus en faveur de la femme, si nous voulons redonner davantage de force à la réciprocité entre les hommes et les femmes… Nous n’avons pas encore compris en profondeur ce que peut nous apporter le génie féminin, ce que la femme peut apporter à la société et à nous aussi (l’Eglise) : la femme sait voir les choses avec un autre regard qui complète la pensée des hommes. C’est une voie à parcourir avec plus de créativité et d’audace.

 

« Deuxième engagement : Je me demande si la crise collective de confiance en Dieu, qui nous fait tant de mal, qui nous rend malades de résignation à l’incrédulité et au cynisme, n’est pas aussi liée à la crise de l’alliance entre l’homme et la femme.

 

« La terre se remplit d’harmonie et de confiance quand l’alliance entre l’homme et la femme est vécue dans le bien. Et si l’homme et la femme la cherchent ensemble entre eux et avec Dieu, ils la trouvent indubitablement. J »sus nous encourage explicitement à témoigner de cette beauté qui est l’image de Dieu ».

 

 

VOLET 4 : DES PROPOSITIONS POUR AUJOURD’HUI

Cet ensemble de propositions abordent, après les deux démarches de contemplation de la Sainte Famille avec émerveillement et d’accueil de quelques attitudes proposées par des pèlerins de Nazareth, nous entrons dans quelques réflexions concernant :

  1. L’enfant comme mystère sur lequel on veille

  2. La vocation de père de famille

  3. La vocation de mère de famille

 

  1. L’ENFANT COMME MYSTERE SUR LEQUEL ON VEILLE

 

L’approche spirituelle d’un mystère convient éminemment, lorsqu’il s’agit d’une personne à l’image et à la ressemblance de son créateur révélant en cela son amour, et donnant mission au couple humain d’y collaborer. L’enfant reste le premier et plus beau mystère qui soit donné au couple, à la famille, à la société et, pour nous, à l’Eglise. A ce premier volet, il est aussi permis et utile de parler d’autres approches de notre société sécularisée et individualiste.

 

Lorsque l’enfant paraît, un mystère est donné à accueillir

 

  • Le dialogue, après une attente silencieuse dans le couple, porte sur le premier signe que l’épouse seul peut donner : Je suis enceinte. Alors c’est : Nous avons conçu !

 

  • Les semaines et les mois vont manifester les attentions qui sont portées ensemble par les parents et qui sont de l’ordre de la reconnaissance de cette personne pour qui un ou des prénoms sont chuchotés. Il y a sûrement des rêves, des espoirs, des projets dans les cœurs et les échanges. La personnalité de celui qui va naître peut même se préciser, car il peut être homme ou femme et ainsi sera l’aîné ou l’ainée, ou deviendra frère et sœur de la fratrie. Cette attente sera alors élargie et partagée.

 

  • L’anecdote suivante en dit long sur ce mystère à accueillir. Je me trouvais au Sanctuaire Saint-Joseph d’Allex avec une jeune maman accompagnée de ses parents. Elle venait de lire dans la chapelle de la Sainte Famille que Jésus grandissait devant Dieu et ses parents, Marie et Joseph, en âge, taille et sagesse. Elle éclate en sanglots et proclame : Mon petit Didier sera comme ça ! Les parents ne s’attendaient pas à cette révélation et en furent tout autant très émus.

 

  • Les maternités connaissent les attentes de l’enfant qui va s’ouvrir à la vie tout près de Maman et dans les bras de Papa.

 

  • La reconnaissance de l’état civil fixe la date et le lieu de naissance qui identifiera l’enfant tout au long de sa vie, et donnera évidemment la filiation clairement manifestée de celui et de celle qui ont voulu, aimé et porté le mystère de leur enfant accueilli.

 

  • La démarche religieuse du baptême, démarche authentiquement chrétienne en sa source et en sa tradition, porte la reconnaissance la plus accomplie de l’enfant ramené à son mystère premier, né de l’amour de Dieu, et s’y épanouissant comme ses parents qui ont reçu leur propre mystère de la même source créatrice.

 

Les devoirs des parents, des éducateurs et de la société sont corrélatifs aux droits imprescriptibles de l’enfant

 

Après les évocations affectives autour de l’enfant, les engagements d’une maternité et d’une paternité responsables permettent aux parents d’accomplir leurs devoirs respectifs. Ils assurent ainsi sa croissance et sa santé ; puis les accents d’une première éducation familiale le situant dans des relations justes, patiemment suggérées et comprises des uns et des autres ; enfin toutes les démarches d’ouverture et de compréhension, entreprises à l’école et dans l’environnement social plus large.

 

On parle volontiers d’une double autorité complémentaire, c’est-à-dire des accents particuliers qui font grandir et s’épanouir l’enfant lorsque la Maman propose discrètement son autorité spirituelle et lorsque le Papa exerce son autorité de gouvernement. La première aide l’enfant à l’écoute, le silence, l’intériorité. La seconde met en place des références utiles de civisme, de travail, d’exigences personnelles ou de maitrise de soi, de paroles données et tenues, de projets d’avenir préparés et construits.

 

Le P. Yannik Bonnet écrit : Ce qui rapproche le plus Joseph d’un patronage des pères éducateurs, c’est qu’il est patron des jeunes époux, car avant d’être un bon père éducateur, il convient d’être un bon époux. L’amour mutuel des époux, le partage qu’ils font entre autorité de gouvernement et autorité spirituelle, celle qui se passe de pouvoirs, leur nécessaire complicité, si bien exprimée par Marie : Ton père et moi te cherchions tout angoissés. Tou cela favorise l’émergence d’une bonne éducation familiale. Les pages 61 à 63 du livre Joseph le respectueux sont à relire et méditer à partir des exemples de Marie et de Joseph auprès de Jésus en son humanité.

 

Le second volet des approches sécularisées et individualistes

 

Pour bien situer ces quelques réflexions, il est bon de rappeler qu’elles se trouvent au cœur des comités d’éthiques sur ces questions des droits imprescriptibles de l’enfant. Cela veut dire qu’ils sont fondamentaux et ne souffrent pas d’aménagement, surtout lorsqu’on veut les mettre en une sorte de concurrence : droit à l’enfant, entendez pour les adultes et droits de l’enfant lui-même.

 

Pour la France, les comités éthiques réservent par exemple la PMA (Procréation médicalement assistée) aux seuls couples hétérogènes, car il s’agit bien d’entrer dans le choix de la maternité et paternité responsables, rendues possibles de cette façon. La filiation est clairement manifestée et reconnaissable. C’est bien là un droit imprescriptible de l’enfant.

 

Ainsi la PMA n’est pas autorisée pour un couple homogène féminin qui voudrait avoir accès à l’insémination d’un embryon, et ainsi de réaliser son droit à l’enfant. On peut parler même de quasi mère porteuse au sein de ce couple. C’est une dérive qui touche à la possibilité réelle pour l’enfant d’avoir accès à la connaissance et reconnaissance de sa filiation. C’est une quasi impossibilité d’avoir accès à sa propre filiation.

 

La GPA (Gestation pour autrui) fait aussi l’objet de restriction des comtés d’éthiques. Là, les dérives apparaissent cumulées, car il y a à la fois insémination d’un embryon, tout aussi inconnu, et le recours fictif à l’adoption. La vraie adoption ne gomme pas la connaissance et reconnaissance de la filiation réelle de l’enfant adopté, car la filiation réelle est manifeste dès le début de la procédure et ouvre à la possibilité de la reconnaissance, quand l’intéressé le souhaitera. Dans le cas de la GPA, c’est cette impossibilité de reconnaissance qui prive l’enfant de ce droit imprescriptible ; et toujours pour la même revendication individualiste du droit à l’enfant.

 

Il est clair que ces approches sécularisées et individualistes sont au cœur de revendications très actuelles. Elles procèdent du mythe promothéen de se construire soi-même, de se donner ses propres références, autonomes. Le projet interpersonnel fondamental de nos relations en est complètement bousculé. S’en suivent aussi dans l’éducation d’autres accents aussi individualistes et sans référence à des valeurs reconnues et transmises.

 

Il y a ainsi les antinomies clairement affichées qui opposent des convictions du sens commun à des idéologies d’actualité savamment orchestrées : identité sexuelle reconnue à théorie du genre où l’on se définit à soi-même son identité en ce domaine ; réalités stables de la famille à celles que l’on se donne justement dans ces réalités de couples homogènes où on s’installe ; valeur de la filiation personnelle reçue des liens de parenté à l’absence de filiation assumée dans le droit à l’enfant et contre ce droit fondamental d’humanité de savoir qui nous a engendré et de pouvoir en être assuré.

 

En conclusion

 

Le premier volet abordé en ces réflexions donne la mesure de l’attention, imprescriptible elle-même, portée à la vérité sur l’enfant et ses droits fondamentaux.

 

Le second volet a présenté quelques aspects des dérives auxquelles sont attentifs les comités d’éthiques, issus de la société civile, c’est-à-dire de personnes qualifiées pouvant en parler en connaissance de cause : couples et parents, médecins, psychologues, juristes, représentants de divers courants spirituels etc…

 

Ce sont des humanistes qui, sur cette question comme sur d’autres qui leur paraissent importantes, nous rappellent à notre devoir de vigilance et de témoignage. Manifestez clairement, nous disent-ils, ce qui est votre approche du mystère de tout enfant en son humanité, sa personnalité, sujet de toutes les attentions propres à cette dignité et absolument irréductible à toute instrumentalisation qui en font un objet dont on peut disposer.

 

  1. LA VOCATION DE PÈRE DE FAMILLE

 

Le Pape François, en sa catéchèse du 15 avril, sur La famille et notamment la complémentarité homme et femme, la présente comme source d’une vocation pour la communion et la génération, toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous aurons deux volets pour y réfléchir : vocation de père de famille et vocation de mère de famille. Le Pape ajoute clairement le sens de cette vocation unique : une Alliance et dit : Dieu a confié la terre à l’alliance de l’homme et de la femme. C’est donc fondamental.

 

Aspects de la vocation de père de famille

La qualité d’une vocation exprime son sens profond, son éthique. Il est possible, à l’expérience, de souligner trois aspects de la vocation de père de famille.

 

  • L’époux

Dans l’esprit profond d’alliance de l’homme et de la femme, le premier pas ce sont les fiançailles. Le jeune homme devient le promis à celle qu’il a choisie et à celle qui, de son côté, l’a choisi. Ce n’est pas rien alors de faire des projets ensemble et même, aujourd’hui, de voir beaucoup de réalités matérielles pour organiser cette vie ensemble : travail et salaires mis en commun, maison louée et projet de bâtir la « nôtre », liens avec les parents qui commencent à être les beaux-parents pour mieux s’apprécier. On peut dire que le couple humain se constitue, progresse et s’épanouit.

 

La première démarche propre du promis et fiancé, c’est d’apprendre à se détacher de certaines de ses habitudes de jeune homme libre : rentrer plus vite après son travail et moins traîner avec les copains ; mettre ses ressources matérielles, peut-être lui le premier et davantage, à la disposition du couple ; assumer en connaissance de cause des engagements, et y veiller sur le moyen et le long terme. Il assure une certaine logistique ou organisation de la vie du couple.

 

La seconde démarche, spirituelle ou éthique, c’est apprécier son appartenance à sa fiancée. C’est elle, et elle seule, qui devient peu à peu son épouse. Il y a une fidélité qui s’appuie sur une maitrise assumée de sa sexualité et se nourrit et se renforce par l’amitié et l’amour du cœur. Le coeur sait alors apprécier les qualités de la fiancée et de l’épouse, comme aussi lui offrir les siennes propres.

 

Ces échanges sont les fondements du couple et de son alliance. Ils débouchent dans le choix profond du mariage qui officialise des épousailles, au civil et devant la société. Quand les cœurs vibrent aussi de la même foi au Seigneur Jésus-Christ, c’est le sacrement de mariage où l’amour des cœurs est nourri de l’Amour du Seigneur Jésus lui-même qui est au coeur de cette Alliance.

 

  • La paternité

Le choix de l’enfant à naître exige un dialogue où il est d’abord question de fécondité commune. La maitrise des éléments pour la paternité et maternité responsable est importante. Au titre de « père », il est invité à prendre en compte les temps propres de la fécondité féminine. C’est un dialogue indispensable et hautement fructueux, spirituel, car il touche à l’être même de l’enfant : un petit d’homme, à l’image et la ressemblance de Dieu. Ce que rappelle l’un des intervenants du Symposium quand il dit : « Nous sommes davantage les enfants de Dieu que ceux de nos parents, au point que le langage traditionnel dit que nous sommes confiés à nos parents et que les parents reçoivent les enfants qu’ils ont conçus à deux. » (P. EdouardMarie Gallez) 1

 

Ensuite, la vie étant là, elle doit être protégée dans ses dimensions matérielles et spirituelles. «Aux hommes, (pères de famille), revient de permettre autant que possible qu’il en soit ainsi, et d‘organiser la société dans cette perspective de paix, de vie et de justice, c’est-à-dire le contraire de la volonté d’asservir et de tuer, où les hommes s’illustrent trop souvent » (Même auteur).

 

  • L’éducateur

L’éducation n’est pas d’abord « nationale ». Elle est familiale. Les réflexions spirituelles du numéro 334 y ont toute leur valeur.

 

Le père de famille éducateur ou « celui qui fait grandir » a sûrement d’autres approches à faire siennes que ce que j’appelle plus bas les écueils, dont l’un au moins concerne l’éducation nationale qui banalise le « savoir-être humain » par des modèles évacuant la culture et s’imposant comme une appréciation idéologique des choses de la vie.

 

Le père de famille peut et doit choisir et revendiquer d’autres références humaines et civiques, car le légal n’est ni l’éthique, ni la morale dans cette affaire très sérieuse. Dans des conseils de parents d’élèves, c’est prendre sa responsabilité.

 

Ecueils actuels sur le chemin du père de famille

Les écueils évoqués sont des réalités qui sont là et qui semblent s’imposer à première vue. Mais justement, si évidents dans leur nocivité et impasse, ils font l’objet d’une attention approfondie du point de vue humain même et spirituel. Beaucoup rejoignent les avertissements ou alertes à leur sujet.

 

  • Le « genre »

Il est approprié ce texte du Pape François : « La culture moderne et contemporaine a ouvert de nouveaux espaces, de nouvelles libertés et de nouvelles profondeurs pour l’enrichissement de la compréhension de la différence et réciprocité entre l’homme et la femme.

 

Mais elle a introduit beaucoup de doutes et de scepticisme. Par exemple, je me demande si la fameuse théorie du genre n’est pas aussi l’expression d’une frustration et d’une résignation qui vise à annuler la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus se confronter à celle-ci. Oui, nous risquons de faire un pas en arrière. En fait, la suppression de la différence est le problème et non la solution… Je voudrais exhorter les intellectuels à ne pas déserter cette question, comme si elle était devenue secondaire pour l’engagement en faveur d’une société plus libre et plus juste.(Catéchèse du 15 avril 2015)

 

  • Le « père absent » ou irresponsable

L’absence du père est soulignée assez souvent dans les situations monoparentales des femmes élevant seul les enfants, après séparation. C’est une réalité. Elle est atténuée lorsque des accords du couple sont faits pour protéger les enfants et sont honorés.

Cette absence du père est aussi à l’horizon de bien des difficultés psychologiques et profondes lorsque la paternité génétique sera absolument impossible à déterminer dans tous les cas d’utilisation de la gestation pour autrui, alors même que l’enfant désirera retrouver sa filiation.

 

L’irresponsabilité qui est visée est plutôt de l’ordre d’un risque ou d’un manque qui, diffus, est pourtant préjudiciable, car comme le dit l’auteur cité : «Il n’y a rien de plus anti-masculin que l’irresponsabilité », et il poursuit : « On peut ranger dans cette catégorie les responsabilités diluées des conseils et autres assemblées de consensus où personne n’est plus là pour assumer quoi que ce soit et pour répondre. (Edouard-Marie Gallez)

 

Démarche spirituelle pour cette vocation de père de famille

 

L’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais a dans ses Statuts la conviction qu’elle «doit promouvoir aujourd’hui les domaines d’évangélisation où saint Joseph est source d’inspiration : rôle de l’époux, rôle du père, modèle du travail, du silence et de la prière, respect de la vie où son patronage est particulièrement à recommander ».

 

Des groupes de fidèles voulant atteindre ces buts peuvent être encouragés et accompagnés par l’Archiconfrérie, et notamment le Messager qui propose des réflexions spirituelles comme celle que vous venez de lire. Elles précisent les enjeux d’une vocation de père de famille et donnent à méditer et à partager des recherches, des convictions et de témoigner par des engagements concrets. Convictions renforcées et engagements concrets marchent de pair et se renforcent mutuellement.

 

D . LAVOCATION DE MERE DE FAMILLE

C’est le deuxième volet inspiré de la catéchèse du Pape François, le 15 avril 2015, sur la famille. Nous avons noté que le sens d’une telle vocation unique se trouve dans l’Alliance : celle dans laquelle Dieu a confié la terre à l’alliance de l’homme et de la femme. Il n’y a pas de fondement plus merveilleux, et nous sommes invités à nous en convaincre et à en témoigner.

 

Aspects de la vocation de mère de famille

Voici des textes de lecture que j’ai particulièrement appréciés. Je les introduis avec certains sous-titres évoqués par leurs auteurs et en donnant les références des noms de ces auteurs en notes.

 

Dès que la femme paraît : soutien, secours de concert, épouse 2

Sans entrer dans les détails, retenons de Genèse1, 18-24 un seul mot, le mot hébreu ezer, un terme traduit malencontreusement par aide, mais que l’on retrouve dans les noms propres : Eliezer ou son abrégé Lazare, ce qui signifie Dieu est mon soutien, mon secours.

 

Dès que la femme paraît, voici qu’une flamme brille dans les yeux de l’homme ; son être vibre, il est disposé à toute entreprise ; son existence entière est transformée. Il vit ! C’est ainsi qu’est décrit le rôle de la femme auprès de l’homme. C’est elle qui le fait vivre au fond de lui-même. C’est elle qui le sort de sa langueur. C’est elle qui l’anime. Voici exposée en quelques mots sous une image colorée, la vocation de la femme selon la Bible. Elle donne vie à l’homme.

 

Vision sublime de la Bible : qu’il s’agisse de la famille, qu’il s’agisse de la profession, qu’il s’agisse de la cité, la femme est déclarée l’âme de l’humanité, comme si elle constituait sa force spirituelle. Quelle réflexion extraordinaire peut jaillir de ces principes sur le féminin dans la société ?

 

La maternité devient première dans la Nouvelle Alliance3

 

Dans cette lumière, le rôle – ou disons-le : la « mission » – de parents prend une dimension qui dépasse de loin la nécessaire survie ainsi que la perpétuation de l’espèce humaine. Ce qu’il s’agit d’abord de préserver et de mener à sa plénitude, c’est le don de chaque vie humaine, et cette plénitude ne peut qu’être en rapport avec Celui qui a fait ce don de la « vie spirituelle ».

Dans cette perspective, la maternité acquiert une dignité nouvelle Elle devient l’enfantement pour une vie éternelle d’enfants qui ont chacun une valeur unique. Qui mieux que la femme elle-même peut percevoir ce mystère de la vie, d’une vie orientée vers une finalité éternelle ? La femme chrétienne est appelée à être celle qui perçoit cette vie de l’intérieur d’abord parce qu’elle en vit elle-même.

Paul Evdokimov a magnifiquement mis en lumière la place que la femme occupe désormais dans le « plan » de Dieu tel qu’il se déroule dans l’histoire : autant la paternité reçoit la première place dans l’ancienne Alliance, autant la maternité devient première dans la Nouvelle Alliance. Certes, ce retournement se préparait : il fallait la paternité des « saints » de l’histoire hébraïque pour que le sens du mystère émerge. Il se concentre précisément en Jésus.

La femme chrétienne, qui est appelée à porter la vie et à en partager la croissance, devient celle qui en fait toucher le sens, en particulier aux hommes qui ont toujours plus de mal à le percevoir. Et cela même si elle-même n’a pas pu avoir d’enfant ou s’est consacrée à la Source de cette vie pour La servir. On est loin désormais des jeux de pouvoir et de séduction : si la femme est attirante, c’est d’abord en ce qu’elle attire vers ce dont elle témoigne et qui est plus grand qu’elle. En Marie, la féminité se réconcilie totalement avec la maternité.

L’éducatrice de l’amour4

L'homme constate qu'il a bien au coeur le désir d'aimer, conféré par le Créateur, mais qu'il n'a pas de semblable à aimer. Comme dit Jean Paul II, il éprouve une solitude pleine de tristesse. Et c'est de l'intérieur de son propre corps, durant un mystérieux sommeil, que Dieu tire cette merveilleuse épouse, Eve, qui va lui apprendre ce qu'est l'amour conjugal voulu par le Créateur. Tirée de l'intérieur de son époux, Eve et ses descendantes auront cette capacité de voir les personnes au for interne, et son origine en fait l'égale en dignité de son époux.

Elle n'est pas chargée de l'autorité de gouvernement, mais, comme l'exprima merveilleusement Jean Paul II, elle est, et toutes les autres femmes à sa suite, au cœur de l’autorité spirituelle. Au fond, cette autorité est celle de l'amour et qui pourrait nier que la mère, quand elle n'est pas dévoyée par les perverses théories actuelles, tire toute sa force du don total de soi. C'est le paganisme ancien et moderne, qui a favorisé le " machisme ", et la réaction féministe était inéluctable et légitime. Quel dommage qu'elle se soit fourvoyée dans un mimétisme haineux !

Ecueils actuels sur le chemin de la mère de famille

 

La tranquille disponibilité fondamentale de la femme lui est propre, c’est une ressource vitale pour l’humanité, pour la famille et la société. Aujourd’hui, comme dans tous les cas où on maintient les personnes dans la situation et l’état de « victimes» et que l’on en fait une idéologie, on arrive à mettre des écueils qui brouillent tout. J’en relève deux.

 

Le féminisme

C’est l’attitude devenue idéologique de la défense de la femme et des femmes qui s’y laissent embarquer. Derrière cette bannière et les revendications les plus variées qui s’expriment, on est loin du véritable savoir-être et bien-être de la femme. On peut suivre, depuis un siècle, les manipulations sociétales, médiatiques et politiques qui s’enchaînent sur les droits absolus des femmes. Il y a les campagnes et revendications orchestrées sur le droit à la disposition de leur corps notamment par rapport à la maternité ; celles très récentes du « genre » pour justifier des droits à la liberté et l’égalité sexuelle ; celles qui justifient le mercantilisme autour du droit à l’enfant, quand elles deviennent mères-porteuses.

 

On est loin du dialogue serein qui s’instaure aisément, quand on soutient les démarches de réflexion et de comportement éthiques liées à l’Alliance voulue par Dieu pour le bien des époux, des enfants, de la famille et de la société.

 

L’IVG

L’aspect légal de l’IVG a été voulu par le législateur comme un remède aux avortements clandestins ou une opportunité médicale garantissant la santé des femmes qui veulent y recourir. Il a répondu aussi à un aspect idéologique de protection par rapport à la maternité, avec la conséquence du non-respect du droit de l’enfant à la vie. Le légal ne fait l’attitude morale juste et on prévoit justement la clause de conscience pour le personnel médical ne voulant pas participer à ce geste.

 

La réflexion sereine de comportements éthiques passe par des entretiens soutenus concernant la responsabilité de la paternité et maternité responsables au sein d’un couple : bien-être des enfants nés et à naître au sein d’une famille, bien-être de l’épouse particulièrement concernée par sa maternité. Tous les éléments éthiques du sens de la vie et de son respect absolu sont à peser et à prendre en compte auprès de personnes bonnes conseillères en ces domaines.

 

Démarche spirituelle pour cette vocation de mère de famille

 

Pour les Pères de famille, nous avons suggéré les initiatives utiles de réflexion et de prière. Cela existe très fort pour les Mères de famille avec le Mouvement de la Prière des Mères fondé depuis 20 ans (1996). En contactant des sites qui en parlent, j’ai lu ce cri du cœur : La maternité est une vocation immense et sacrée ! 

 

Le Mouvement

Des femmes au cœur de mères confient à Dieu leurs enfants et leur famille et même le monde. Elles confient dans leur prière tout ce que l’Esprit-Saint met dans leur cœur : couples en difficulté, problèmes de santé ou de travail, paix dans le monde, chrétiens persécutés. En France, il y a 3000 groupes enregistrés, pouvant aller jusqu’à 8 personnes.

 

Le Livret de Prière des Mères5

Le texte a été traduit en 40 langues. En voici des extraits :

  • Seigneur, nous te rendons grâce pour le don de la maternité. C’est une vocation si grande et si bénie.

  • Seigneur, nous oublions souvent combien Tu nous fais confiance en déposant Tes enfants si précieux entre nos mains. Aide-nous à toujours apprécier l’importance d’être mère.

  • Seigneur, donne-moi Tes yeux pour Te voir en mes enfants, Ton cœur pour les aimer, et Ta douceur pour les aider à grandir. Donne-moi Ta sagesse pour les conseiller et Ta force pour les laisser partir, quand il faudra.

 

Texte préparé par P. Albert Perrier, Spiritain

 

1 Les citations du P. Edouard-Marie Gallez sont tirées de sa causerie : Saint Joseph et la mission paternelle : ce qu’elle est devenue dans un monde post-chrétien et la manière dont elle peut y être découverte. Texte paru dans les Actes du 2éme Symposium Beauvais-Troussures, des 17-19 mars. Souscription ouverte à 15 € (frais d’envoi compris).

 

 

2 Tirer du livre de Le mariage de Marie et de Joseph.

 

3 Ce texte est du P. Edouard-Marie Gallez en sa causerie du Sympopsium. Il cite lui-même Paul Evdokimow,La femme et le salut du monde, Paris, DDB,1991 (Préface d’Olivier Clément).

 

4 Extrait de la causerie du P. Yannik Bonnet au Symposium de mars 2015 – dans le Livre des actes du Symposium.

 

 

5 Contact Prière des Mères – 69 Boulevard Lannes – 75116 PARIS – Tél 01 45 04 03 82 – Pour le livret envoyer une lettre timbrée, libellée à votre adresse.

 

Le XIIème Symposium international sur saint Joseph

Le Centre Français de Recherche et de Documentation sur Saint-Joseph (CFRDJ) est heureux d’annoncer la tenue du XIIème Symposium international sur saint Joseph. Nous serons heureux de prendre part à l’esprit de dévotion qui anime les rencontres internationales sur saint Joseph. Le CFRDJ participe à ces rencontres depuis 2005, car c’est au cours de l’une de ces rencontres à Kevlaer en Allemagne que son projet est né.

La XIIème rencontre, en France

 

Depuis plus de 40 ans, les Centres de joséphologie se réunissent tous les quatre ans pour partager leurs travaux, se rencontrer et célébrer saint Joseph. Après l’Italie, le Canada, la Pologne, le Mexique, c’est la France qui recevra le prochain symposium international. 

Il revient ainsi à l’Institut Redemptoris Custos (Famille de Saint Joseph) d’accueillir, du 25 au 30 septembre 2017, les amis de saint Joseph du monde entier, dans son Monastère de Saint-Joseph de Mont-Rouge, à Puimisson (archidiocèse de Montpellier).

 

 

 

L’esprit de la XIIème rencontre

Ce rendez-vous revêt un caractère particulier : signe de la vitalité du culte à saint Joseph en France, il a pour mission de participer au renouveau de la recherche théologique francophone sur saint Joseph. Nous aimerions ainsi que les travaux de ce symposium dessinent les contours d’une théologie sur saint Joseph au service de l’Église du XXIe siècle, selon ce qu’écrivait le Cardinal Joseph Ratzinger (1986) : L’Église ne peut croître et prospérer si elle ignore que ses racines cachées plongent dans l’atmosphère de Nazareth. C’est toujours en revenant à ce point de départ que l’Église doit se régénérer, explique frère Dominique Joseph, directeur de l’Institut Redemptoris Custos et du Réseau Francophone de Joséphologie (RFJ).

 

Le thème général de cette rencontre

 

Dans la préparation qui a été faite au cours de la dernière rencontre de 2013, au Mexique, les responsables des divers Centres de joséphologie ont insisté pour présenter saint Joseph au cœur de la vie de Nazareth. La réflexion générale reposera sur cette intuition qui a été retenue, plus particulièrement sous deux aspects : famille et travail. 

PRIERE A SAINT JOSEPH

Nous vous proposons, en communion avec la préparation au XIIème Symposium International qui se penchera sur la Sainte Famille pour en accueillir les vertus familiales, cette prière de consécration à saint Joseph pour qu’il nous guide en nos vies de baptisés.

 



O Bon saint Joseph,

nous venons te renouveler (ou te faire) notre consécration.

 

A qui mieux qu'à toi pourrions-nous confier notre vie ?

Tu sauras nous faire grandir en grâce et en sagesse

sous le regard de Dieu notre Père et des hommes nos frères.

 

Tu nous protégeras des embûches de l'Ennemi

et de tous ceux qui en veulent à notre vie.

 

Tu prendras soin de nos besoins spirituels et temporels,

nous apprenant à tout faire pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

 

 

Apprends-nous à contempler Jésus et Marie et à leur consacrer nos vies.

Comme eux nous voulons t'aimer et t'obéir comme un père,

pour vivre dans la paix, la confiance et l'abandon à la Providence.

 

A ton école nous voulons apprendre la sainte obéissance,

l'humilité et la douceur des disciples du Seigneur,

la transparence de cœur dans l'esprit d'enfance,

la pureté de ceux qui ont tout donné, le zèle discret des artisans de paix,

et la joie des fils de Dieu.

 

Ainsi jour après jour nous voulons nous préparer à contempler dans la pleine clarté les merveilles que Jésus a préparées pour ceux qui se laissent transformer

à l'école où lui-même est passé.

 

Comme le fit Jésus à l'aube de sa vie, comme le fit la très sainte Vierge Marie,

nous te confions, saint Joseph, nos cœurs, nos âmes et nos vies :

nous voulons passer nos jours ici-bas en ta compagnie

afin de passer avec toi dans la céleste Patrie

où nous ne formerons plus qu'une seule Famille :

celle de notre Père des cieux, en qui nous serons tous bienheureux.

 

Amen.

 

(Extrait du Livret d’accompagnement de la statue pèlerine de Saint-Joseph – du 20 mars au 20 septembre et de passage au Sanctuaire Saint-Joseph de Beauvais , le mercredi 31 mai 2017)



 

 

bert Perrier, président du CFRDJ, présentera la réflexion suivante : Nazareth : la vocation familiale d'humanité pour Jésus et pour nous. D’autres membres auront cette même joie de présenter une réflexion sur ce thème.

 

La statue pèlerine de saint Joseph

Le 20 mars 2017, solennité de saint Joseph, au cours de l’eucharistie de 11h, le Père Joseph-Marie Verlinde, prieur des Moines et Moniales de Saint Joseph, a béni la statue pèlerine de saint Joseph. Sa pérégrination est ensuite prévue auprès des familles et paroisses, en France et en Europe, jusqu’au prochain symposium international de septembre.

 

L’Archiconfrèrie Saint-Joseph deBeauvais, membre du CFRDJ, a décidé de prendre part à cette manifestation en accueillant cette statue pèlerine, le mercredi 31 mai, jour où nous honorons saint Joseph en son sanctuaire de Beauvais. Il y aura l’eucharistie habituelle, à 17 h 00. Ensuite, nous aurons un temps de contemplation de saint Joseph au cœur de la Sainte Famille. Nous proposerons une prière de consécration à la hauteur de cette démarche.

Père Albert Perrier, Président du CFRDJ

Contact pour le Symposium :

Sœur Bernadette-Marie sbm@fsj.fr
Téléphone : +33 (0)6 80 45 49 96
Moines et Moniales de Saint Joseph
Saint-Joseph de Mont-Rouge
BP 2 – Magalas | F-34 480 PUIMISSON
Site internet de l’événement
http://2017.fsj.fr

 

Contact pour Beauvais :

Secrétariat de l’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais

56 rue de la Madeleine – 60000 BEAUVAIS

Tél : 03 44 84 51 57

E-mail : contact@saintjoseph-beauvais.org

Site http: www.saintjoseph-beauvais.org

 

 

Références et crédits photos :

Environnement de la Chapelle Saint-Joseph, à Puimisson. Photo : Famille de Saint Joseph.

Statue-pélerine de Saint-Joseph, à Puimisson. Photo : Famille de Saint Joseph.

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En bref, le Symposium 2015 : BEAUVAIS-ROUSSURES, les 17,18 et 19 mars 2015 : Questions familiales et dévotion au cœur de la Sainte Famille.


L’événement

Il s’est déroulé selon les temps et les lieux qui lui ont permis d’être un temps fort de convivialité, saluée comme l’ambiance familiale et simple d’une recherche très riche pour les 30 participants.



A BEAUVAIS, la dévotion a été soutenue par un partage concernant l’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais à l’œuvre depuis plus de 150 ans et ayant comme centre spirituel son Sanctuaire Saint-Joseph. C’est là que l’eucharistie d’ouverture nous a réunis dès le 17 mars et où nous nous sommes retrouvés pour le Pèlerinage annuel du 19 mars. Ce fut une heureuse découverte pour plusieurs participants.



A TROUSSURES, les questions familiales ont été abordées dans la tradition des PP Doncoeur et Caffarel, totalisant plus de 60 années de présence et d’animation. Les Frères de la Communauté Saint-Jean nous ont accueillis cordialement et nous avons partagé leurs temps de prière. Le P. Geoffroy Marie, leur prieur, a ouvert les recherches, dès le 17 mars, avec une réflexion sur : La grâce de la paternité à la lumière des enseignements des premiers témoins à Troussures.





Ce fut deux hauts lieux pour des temps forts vécus intensément tout au long de ces trois jours.



Les intervenants

Ils ont honoré le thème Questions familiales et son inflexion de dévotion avec la Sainte Famille. En voici les accents :

  • Celui du projet d’intégration des ressorts de l’éros, de l’affectivité et de l’agape dans le couple chrétien ;

  • Celui de la double mission parentale et complémentaire : paternelle et maternelle

pour l’éducation de l’enfant ;

  • Celui de la masculinité-protection de la mère et de l’enfant d’une part, et de la féminité-maternité éducatrice de l’intériorité-spiritualité, d’autre part ;

  • Celui de l’éducation de l’enfant selon la Torah, père et mère, pour demeurer dans le projet de Dieu ;

  • Celui de la paternité en perspective chrétienne.

L’inflexion dévotion était bien présente à partir des réelles dispositions de Marie, Joseph et l’Enfant en Sainte Famille.



Suivi du Symposium

La publication des Actes du Symposium va se faire au cours de l’année 2015. Il est prévu que cette édition intervienne pour octobre 2015.

Dès à présent, une souscription est ouverte pour un coût de 15 € (port compris) par exemplaire souscrit. Chèque à l’ordre de : CFRDJ



Contacts : CFRDJ – Rue de La Madeleine 56 – 60000 BEAUVAIS – tél : 03.44.84.51.57 (M. Jean-Marie LESUEUR) – e-mail : perrieralbert@aol.com



Ce 7 avril 2015 P. Albert Perrier, secrétaire du CFRDJ


CENTRE FRANÇAIS DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION SUR SAINT JOSEPH (CFRDJ) – 56 rue de La Madeleine – 60000 BEAUVAIS



SUPPLIQUE AU PAPE FRANCOIS

POUR LE TITRE à DONNER à SAINT JOSEPH


Saint Joseph, Patron et Protecteur des Familles


A l’occasion du 2èmeSymposium du CFRDJ qui s’est tenu à Beauvais-Troussures, les 17-19 mars 2015 et des Pèlerinages au Sanctuaire de l’Archiconfrérie Saint Joseph de Beauvais, les 19 et 21 mars, la supplique pour un titre à donner à Saint-Joseph, Patron et Protecteur des Familles a été proposée et signée par plus de 200 personnes.


Ce Symposium portait sur les Questions familiales et la dévotion au coeur de la Sainte Famille. Le compte rendu joint souligne l’intérêt des principaux aspects abordés par les intervenants. Il était alors juste de proposer le nouveau titre de dévotion des fidèles auprès de saint Joseph, dans le cadre même d’une dévotion déjà reconnue et vécue par tant de couples et de familles chrétiens.


Texte de la Supplique


Nous, fidèles et pasteurs, nous rendons compte de notre dévotion habituelle auprès de Saint-Joseph pour toutes les questions familiales qui sont abordées par les deux Synodes d’octobre 2014 et 2015.


Nous venons, au cours de ce Symposium et de notre pèlerinage, d’éclairer cette dévotion sur des aspects précis de nos vies de couples et de nos responsabilités de parents.


Nous adressons alors à notre cher Pape François la demande instante ou supplique de le voir proclamer, en conclusion du prochain Synode d’octobre 2015, le titre de Saint-Joseph, Patron et Protecteur des Familles, ceci pour le bien des familles chrétiennes et du monde.



Fait à BEAUVAIS-TROUSSURES, le 19 mars 2015.


Signatures certifiées exactes par le P. Albert Perrier, secrétaire du CFRDJ

Et le Modérateur de l’Archiconfrérie Saint Joseph de Beauvais, M. Jean-Marie LESUEUR.

SYMPOSIUM des 17-18 et 19 mars 2015 : INTERVENANTS


THEME :LES QUESTIONS FAMILIALES et LA DEVOTION ENVERS SAINT JOSEPH AU CŒUR de LA SAINTE FAMILLE


Il est intéressant de prendre connaissance du CV succinct qui souligne la qualité de l’intervention des intervenants à ce Symposium qui s’ouvre, le 17 mars à Beauvais, à 14 h00, au Centre diocésain, 101 de la rue de la Madeleine.


M. Edouard BELAGA

M. Edouard Belaga est père de famille, d’origine russe et exilé en France sous le régime communiste. Il est fondateur de la Fraternité Séculière des Compagnons de Saint Joseph, très en lien avec les Sœurs de Saint Joseph, pour accompagner les personnes en maternité précaire. Il a organisé le Congrès en l’honneur de Saint Joseph en lien avec le diocèse de Strasbourg sur le thème : Saint Joseph et la paternité divine, du 28 avril au 1ermai 2012. Les actes en ont été publiés.


Sujet : Saint Joseph, fondateur et père de la première famille chrétienne


Le P. Yannik BONNET

Le P. Yannik Bonnet est devenu prêtre à la suite de son veuvage au cours de la soixantaine, père de 7 enfants et grand-père de nombreux petits enfants. Il est connu pour son engagement sur les questions d’éducation ayant publié : Les 9 fondamentaux de l’éducation. Actuellement, il anime un collectif sur l’éducation dans l’enseignement catholique plaidant pour une authenticité plus grande de cet enseignement.


Sujet : Les deux formes d’autorité parentale et leur complicité


P. Edouard GALLEZ

Le P. Edouard Gallez est théologien de l’Histoire des Religions et Islamologue. Il est investi dans une collaboration suivie avec l’Association : Enjeux de l’Etude du Christianisme des Origines (EECHO). C’est l’occasion de faire connaître la vie et la vitalité, comme aussi les épreuves de nos frères chrétiens d’Orient. Il est aussi attentif, en homme de conviction, aux évolutions de notre société actuelle en Europe.


Sujet : La famille dans le monde d’aujourd’hui en Europe


Le P. Geoffroy-Marie de TROUSSURES :

Le P. Geoffroy-Marie est l’actuel prieur de la Communauté des Frères de Saint-Jean, communauté Notre-Dame de Cana. Il a accueilli avec joie l’initiative de ce Symposium en ce lieu privilégié de Troussures où les Frères continuent de proposer des thèmes de réflexion sur toutes les questions familiales, ayant bien conscience qu’ils sont dans la continuité d’une démarche attentives aux couples et aux familles, évidemment selon les réalités d’aujourd’hui. Vous noterez les rappels de la mémoire des Pères Doncoeur et Caffarel en divers lieux de la maison centrale où nous sommes accueillis.


Sujet : La grâce de la paternité dans la maison de Troussures à la lumière des deux grandes figures, les Pères DONCOEUR et CAFFAREL


Frère Dominique JOSEPH

Le Frère Dominique Joseph est membre de la Famille de Saint Joseph. Il est actuellement Directeur de l’Institut de recherche théologique Redemptoris Custos, (INREC), inauguré à Puimisson, le 19 mars 2011. Ce Centre accueillera le XIIème Symposium International sur saint Joseph, du 24 septembre au 1er octobre 2017, sur le thème :Saint Joseph, un homme pour notre temps, famille et travail.


Sujet : Marie et Joseph, enseignants de la Torah


Jean-Marie LE SUEUR

M. Jean-Marie Lesueur est un laïc pleinement lié et engagé au service de l’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais et de son Sanctuaire, avec Dominique son frère. Il l’est par sa famille et les liens entretenus avec les Directeurs de cette Archiconfrérie.

Il s’est particulièrement investi dans le renouveau de l’Archiconfrérie selon l’esprit de Vatican II et des dispositions prévues pour les Associations pieuses de fidèles, aujourd’hui. Une équipe s’est constituée autour de lui qui est l’équipe modératrice de l’Archiconfrèrie selon les nouveaux Statuts approuvés par Rome et promulgués par Mgr Jacques Benoît-Gonnin, évêque de Beauvais, le 24 septembre 2013. Il en est le modérateur reconnu par l’évêque. Il va nous parler de ce renouveau.


Sujet : Le renouveau de l’Archiconfrérie de Saint Joseph de Beauvais et le Sanctuaire Saint-Joseph de Beauvais


Père Albert PERRIER

Le P. Albert Perrier, Spiritain, a été rédacteur de la Revue Saint-Joseph d’Allex pendant onze ans, en lien avec l’Archiconfrérie de Saint-Joseph, patron et protecteur de l’Eglise universelle.Il a été amené à renouer avec l’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais. Son livre Joseph, le respectueux (épuisé) souligne son compagnonnage avec saint Joseph.

Il a suivi de près le cheminement du renouveau de l’Archiconfrérie de Beauvais comme prêtre accompagnateur. Il participe régulièrement à la rédaction du MESSAGER de SAINT-JOSEPH, bulletin de liaison et d’animation de l’Archiconfrérie. C’est cette expérience d’animation dont il nous entretient.


Sujet :Cheminement pastoral sur le thème du Symposium pendant l’année synodale 2014-2015 : l’expérience du MESSAGER.


P. Marie- Joseph VERLINDE

Le P Joseph-Marie Verlinde est fondateur de la Famille de Saint Joseph qui comprend une branche de consacrés, les moines et les moniales et une branche laïque : les oblats et le familiers de saint Joseph. Ils suivent la règle de saint Benoît, selon l’esprit de la Sainte Famille et selon leur état de vie, avec l’accent mis sur les conditions requises pour « grandir en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).

Après quinze ans d’enseignement à l’Université catholique de Lyon, le P. Joseph-Marie est prieur de la communauté, se dévouant à ce ministère et à la recherche théologique sur la place de saint Joseph dans le mystère de l’Incarnation rédemptrice.


Sujet :La nature de l’affection entre Marie et Joseph.


Ce 2 mars 2015 P. Albert Perrier, secrétaire CXFRDJ


IIème SYMPOSIUM DU CFRDJ – BEAUVAIS et TROUSSURES, les 17-18 et 19 mars 2015


L’EVENEMENT


Le Centre Français de Recherche sur Saint Joseph organise ce Symposium (Congrès) entre les deux Synodes de 2014 et 2015 sur le thème Questions Familiales et Dévotion au cœur de la Sainte Famille. C’est en cette complémentarité que nous pensons approcher du mystère chrétien de nos vies familiales.


Rejoignant ainsi les travaux menés sous l’impulsion et l’esprit du Pape François, il est placé sous le patronage de saint Joseph et privilégie les orientations suivantes :


  • Couples d’aujourd’hui et le couple de Marie et Joseph accordé au Mystère de Jésus.

  • Parents soucieux de l’épanouissement de leurs enfants et Marie et Joseph veillant à la croissance de Jésus.

  • Vie familiale de tous les jours et vigilance de Joseph dans son rôle de chef de famille.


LES LIEUX PRIVILEGIES


Le choix des lieux où se déroule le Symposium est tout-à-fait voulu et particulièrement intéressant :


  • TROUSSURES garde le souvenir des Pères DONCOEUR et CAFFAREL très attachés à la vie des couples et au rôle de la famille.


  • BEAUVAIS est, depuis 150 ans, centre de dévotion à saint Joseph, confié à l’Archiconfrérie Saint-Joseph.


LES INTERVENANTS


  • P. Geoffroy-Marie, frère de la Communauté Saint-Jean : La grâce de la paternité dans la maisonde Troussures.


  • P. Yannik BONNET : Les deux formes d’autorité parentales et leur complémentarité.


  • Frère Dominique JOSEPH : Marie et Joseph, enseignants de la Torah.


  • P. Marie-Joseph VERLINDE : La nature de l’affection entre Marie et Joseph.


  • M. Edouard BELAGA : Saint Joseph, fondateur et père de la première famille chrétienne.


  • M. Jean-Marie LESUEUR : Le renouveau de l’Archiconfrérie Saint-Joseph et son sanctuaire.


  • P. Albert PERRIER : Animation pastorale du MESSAGER ( Bulletin de l’Archiconfrérie Saint-Joseph de Beauvais) sur les questions familiales.


  • P. Edouard-Marie GALLEZ : La mission paternelle : ce qu’elle est devenue dans un monde post-chrétien.


LE PROGRAMME


MARDI 17 MARS (Maison diocésaine (200m gare SNCF) -101 rue de la Madeleine.

14 h 00 : Accueil

14 h 30 : P. Albert PERRIER

16 h 00 : Jean-Marie LESUEUR

17 h 45 : Messe au Sanctuaire Saint-Joseph


A TROUSSURES (Prieuré N.D. de Cana- 3 rue du Château (10 Km de Beauvais)

20 h 30 : P. Geoffroy-Marie

 

MERCREDI 18 MARS à TROUSSURES

8 h 45 : P. Marie-Joseph VERLINDE

10 h 30 : Fr.Dominique JOSEPH

14 h 30 : P. Yannik BONNET

16 h 30 : P. Edouard-Marie GALLEZ

20 h 30 : M. Edouard BELAGA


JEUDI 19 MARS – BEAUVAIS - Sanctuaire Saint-Joseph

11 h 00 : Messe Solennelle - Pèlerinage


Maison diocésaine

14 h 30 : Échanges - Conclusion.

16 h 00 : Fin du Congrès.



INFORMATIONS PRATIQUES


  • PARTICIPATION

Pour l’ensemble des 3 jours elle comprend :

- l’inscription (couple 35€) 25 €

- le séjour à TROUSSURES 70 € (2 nuits avec repas)

- le déjeuner du jeudi 19 mars 15 €


Pour la journée du 18 mars à Troussures uniquement (avec déjeuner) 50 €


  • SOUSCRIPTIONS

- Publication des Actes du Symposium ouverte à tous : l’exemplaire franco 15 €

- Souscription de soutien et à l’organisation, laissée à l’appréciation de chacun.


  • CONTACTS

  • Pour tous renseignements concernant le congrès :

Père Albert Perrier - Rue de Mérode 78 – B 1060 BRUXELLES.tél. 0032 4 91 32 05 82 (GSM)ou 0032 2 289 14 64 (bureau) -e-mail : perrieralbert@aol.com



BULLETIN DE PARTICIPATION


Le demander à Bruxelles par e-mail.


COMMUNIQUE de PRESSE

L’événement de mars 2015 à Beauvais et Troussures

Le CFRDJ organise, les 17-18 et 19 mars 2015, un Symposium, rejoignant ainsi les réflexions menées au cours des Synodes de 2014 et 2015 sur la Famille, dans l’esprit du Pape François.

Le programme détaillé de ces journées est joint. Le thème en est le suivant :

QUESTIONS FAMILIALES ET DEVOTION AU CŒUR DE LA SAINTE FAMILLE

BEAUVAIS est dans son Sanctuaire le lieu de dévotion à Saint Joseph avec l’Archiconfrérie de Saint-Joseph de Beauvais depuis plus de 150 ans.

TROUSSURES est le lieu des réflexions menées auprès des couples et des familles, hier  par les Pères Doncoeur et Caffarel, et aujourd’hui par la Communauté ND de CANA, communauté des Frères de Saint-Jean.

Le CFRDJ ou Centre Français de Recherche et de Documentation sur Saint-Joseph.

Ce Centre a été fondé en 2005 et a établi son siège social tout près de Valence, à Saint-Joseph d’Allex (Drôme).

Son objectif est de faire connaître et aimer Saint Joseph à sa place, avec Marie, auprès de Jésus, selon les récits de l’Enfance dans les Evangiles et la Tradition de l’Ancien Testament comme dans la Tradition de l’Eglise.

Ses recherches sont multidisciplinaires : Bible, Patristique, Théologie, Archéologie, Iconographie, Arts plastiques et musique, Dévotion populaire etc…

Sa documentation est proposée sur son site : www.cfrdj.com

mais aussi dans des collections comme celles des Cahiers de Joséphologie de Montréal (Canada) ou de Valladolid (Espagne), des livres comme ceux des Actes de plusieurs Symposiums internationaux et cette année le 2ème en France.

Elle offre à des chercheurs des possibilités de consultation.

Son siège social est actuellement auprès de l’Archiconfrérie de Beauvais :

- 56 rue de la Madeleine – 60000 BEAUVAIS.

Pour tous contacts et renseignements concernant le Symposium : Père Albert PERRIER


Rue de Mérode 78 – 1060 BRUXELLES –

Tél. 0032 2 289 14 64 –GSM 0032 4 91 32 05 82 – e-mail : perrieralbert@aol.com


P. Albert PERRIER, secrétaire du CFRDJ


XIème SYMPOSIUM INTERNATIONAL sur SAINT JOSEPH

            CIUDAD GUZMAN –Mexique – du 29 septembre  au 6 octobre 2013

L’événement

Le XIème Symposium international sur saint Joseph s’est tenu à CIUDAD GUZMÁN – sud-ouest du Mexique, à 120 kms de GUADALAJARA, seconde ville du Mexique. Il a eu lieu du 29 septembre au 6 octobre avec la participation de 43 spécialistes et deux cents participants venus des Etats-Unis, Canada, El Salvador, Guatemala, Nicaragua, Brésil, Pérou, Espagne, France, Italie, Allemagne, Autriche, Pologne, Angola, Philippines et Mexique.

Ce Symposium était organisé à la fois par la Congrégation des Missionnaires de Saint-Joseph de qui dépend le Centre de Documentation sur saint Joseph à Mexico et le diocèse de Ciudad Guzmán. L’évêque de CIUDAD GUZMÁN, don Rafael León VILLEGAS, y a participé tout au long de la semaine  avec deux autres évêques de la Congrégation des Missionnaires de Saint-Joseph, don Roberto BALMORI et don Hermenegildo RAMIREZ.

Le thème de ce Symposium portait sur : Saint Joseph, gardien de la vie et de l’amour. Il a été présenté sous divers points de vue : biblique, théologique, liturgique, historique, iconographique, littéraire, pastoral et de la dévotion populaire. C’était aussi proche des orientations d’aujourd’hui concernant le mariage et la famille, la protection de la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle.

Nous avons reçu un message du Pape François et l’avons remercié de sa décision d’inclure le nom et la qualité fondamentale de saint Joseph époux de Marie dans toutes les prières eucharistiques. C’est aussi un encouragement pour les participants et les membres des divers Centres de recherche sur saint Joseph de continuer à faire connaître et aimer saint Joseph au cœur du Mystère de l’Incarnation de Jésus, avec Marie.

L’ensemble des manifestations quotidiennes, notamment les eucharisties à la cathédrale consacrée à saint Joseph, comme aussi les cérémonies d’ouverture, le dimanche 29 septembre, et de clôture, le 6 octobre, ont fait toucher du doigt la place de la dévotion populaire envers la Sainte Famille.

Une très riche exposition présentait la figure de Joseph à travers  les manifestations de dévotion populaire de la ville CIUDAD GUZMÁN, avec les créations artistiques telles que peintures et aquarelles, cantiques liturgiques, les illustrations de revues pour enfants et adultes, les émissions de timbres dans divers pays du monde. Une source d’informations et de découvertes d’œuvres très originales.

La participation de la France

La participation du CFRDJ a été de 4 personnes dont 3 conférenciers :

M. Gilles de Christen : Saint Joseph, patron de la vie et de l’amour.

M. Daniel Picot :  Une parole de saint Joseph pour l’humanité jusqu’à la fin des temps.

P. Albert Perrier : Chemin et cheminements de sainteté avec saint Joseph : couples humains et parents coéducateurs de leurs enfants.

Mme Colette Voltzenlogel, membre du CFRDJ.

 

Le prochain Symposium, le XIIème sera organisé en France, du  24 au 30 septembre 2017, à PUIMISSON près de Béziers, par l’Institut Redemptoris Custos, animé par le Frère Dominique Joseph, présent au Symposium au nom du P. Verlinde,  membre de la Fraternité monastique Saint-Joseph fondée par le P. Verlinde, et en collaboration avec le CFRDJ. Il aura pour thème : Joseph, homme de notre temps : travail et famille.

 

Tous les délégués venus au Mexique ont chaleureusement remercié l’ensemble des organisateurs, responsables et bénévoles, ainsi que tous les catholiques de la ville CIUDAD GUZMÁN pour leur accueil soutenu et chaleureux. Grand merci !

 

Ce 22 octobre 2013                                                   P. Albert Perrier, président du CFRDJ

 

Photos : 

*  Statue de saint Joseph dans la cathédrale de CIUDAD GUZMÁN (Mexique)

*  Un détail de la longue procession de clôture à travers la ville de CIUDAD GUZMÁN : ici dans la cour du Grand Séminaire du diocèse.

 

 

 Au cours de la célébration du 10ème symposium international de St Joseph, célébré à Kalisz, Pologne, le Supérieur général de la Congrégation des Missionnaires de Saint-Joseph a sollicité auprès des directeurs des centres joséphains, que soit donnée à sa congrégation l’honneur de célébrer le 11ème symposium international de 2013. Leur réponse a été positive.

 

Dans sa demande, il a proposé comme lieu de célébration la ville de Guadalajara, dans l'état de Jalisco. Cependant, pour des raisons particulières qui sont expliquées plus bas, le Père général, en accord avec le Centre d’Etudes joséphaines au Mexique, a décidé de le célébrer conjointement avec le diocèse de la ville de Guzman, avec l'accord de Monseigneur l'Evêque Braulio Rafael Léon Villegas, à Ciudad Guzmán.

Les raisons ont été les suivantes :

-          la relation forte et profonde, don de l'Esprit saint, qui est née entre le diocèse de la ville de Guzmán et la Congrégation des Missionnaires de Saint-Joseph ;

-          le moment providentiel pour lui qu’un diocèse et une congrégation s’unissent pour réaliser le rassemblement le plus important au monde concernant Saint Joseph : le Symposium quadriennal ; et c’est un témoignage d’unité et de collaboration ;

le diocèse de la ville de Guzmán est consacré à Saint Joseph et la dévotion à saint Joseph y est profondément enracinée ; de fait c’est le diocèse de Mexique qui célèbre le plus saint Joseph

 

congrès sur saint Joseph portent le nom de Symposiums. Celui de 2008 a été un Symposium national  : le 1er Symposium du CFRDJ à Cotignac. Celui de 2009 a été le Xème Symposium international à Kalisz en Pologne

 

1er Symposium du CFRDJ à Cotignac : 7 et 8 juin 2008

 

Cette rencontre a permis à tous les participants, une centaine sur les deux journées des 7 et 8 juin 2008, à Cotignac, de vivre un temps d’échanges propre à un Symposium (Voir les Actes du 1er Symposium p. 15-17).


La première démarche consista, la matinée du 7 juin, en un pèlerinage vers la colline du Bessillon, lieu de l’apparition de saint Joseph, le 7 juin 1660, pour nous mettre ensemble à l’honorer là où il a tenu à  manifester sa proximité de la vie des gens. L’aumônier du Monastère des Bénédictines a su le souligner dans une homélie charmante à la Provençale (Voir les Actes du 1er Symposium, p.5-12).


Les causeries ont permis deux moments intéressants typiques d’un symposium : communication sur un  thème dédié à saint Joseph et partage des impressions que cette communication a laissées chez les auditeurs, parce qu’ils ont accueilli de nouvelles convictions ou se sont posé de nouvelles questions.

 

Enfin le dimanche, nous avons honoré de notre prière Marie sous le vocable de Notre-Dame de Grâces comme elle y est priée à Cotignac après ses apparitions des 10 et 11 août 1519 et selon les bienfaits reconnus tout au long de l’histoire de ce haut-lieu marial en France.  Ainsi, Marie et Joseph restent toujours proches l’un de l’autre et facilitent, à travers eux, notre contemplation du mystère de Jésus.

 

Un livre a été édité pour permettre de retrouver l’ensemble des temps forts de ces journées sous le titre : Actes du 1er Symposium sur Saint Joseph – Cotignac, les 7 et 8 juin 2008. (Voir publications)

 

Xème Symposium international sur saint Joseph à KALISZ :27/09-4/10  2009 

 

Du 27 septembre au 4 octobre 2009, le Xème Syposium international de Joséphologie s’est tenu à Kalisz (Pologne) où se trouve le Sanctuaire national du culte à saint Joseph. Le thème de ce symposium : Saint Joseph, patron pour notre temps. Le CFRDJ y a participé avec une délégation de huit personnes dont 7 conférenciers.

 

L’organisation menée de main de maître par le P. Laton, directeur du Centre Polonais de Joséphologie inauguré au cours du symposium, prévoyait cinq conférences le matin et trois ou quatre l’après-midi. A 12 heures, chaque jour, il y avait une messe solennelle au sanctuaire.

 

Le premier jour, le 27 septembre, la remise de reliques du Bienheureux rère André marqua un premier lien de dévotion avec le sanctuaire Saint-Joseph de Montréal. De la même façon, à l’occasion de la clôture, le dimanche 4 octobre, il y eut la remise de reliques des bienheureux Louis et Zélie Martin, tissant un lien avec Lisieux.

 

Ce congrès fut suivi par deux cents participants et même six cents le jour où les séminaristes des alentours se joignirent à nous faisant salle comble. Ce fut l’occasion de beaucoup de rencontres diverses. Les Mexicains étaient les plus  nombreux : ils auront l’honneur, dans quatre ans, d’organiser le 11ème Symposium à Guadalajara. Il y avait des délégués d’Europe (France, Espagne, Italie, Malte, Allemagne, Pologne), mais aussi du Canada, des Etats-Unis, du Chili, du Brésil et même d’Angola (Afrique). La traduction simultanée permettait d’entendre en anglais, français, italien, polonais et espagnol. Une vraie Pentecôte ou événement d’Eglise, pour toutes ces raisons !

 

Notre participation est soulignée par les causeries qui rejoignent tout simplement ce que nous avons souligné à notre dernière assemblée, au retour de Kalisz, le 10 octobre. En voici les acteurs et les titres :

 

  • P. Yannik Bonnet, président du CFRDJ : Saint Joseph, modèle du chef de famille, protecteur.
  • P. Albert Perrier, secrétaire du CFRDJ : Joseph à travers peintures, statues, vitraux, méditation
  • M. Christian Gaumy, musicologue : Saint Joseph, le très oublié dans la musique classique occidentale.
  • P. Joseph-Marie Verlinde : La place de saint Joseph dans la vie de la famille Martin, parents de sainte Thérèse.
  • M. Gilles de Christen : Mystère d’enveloppement et mystère du cœur accordé de Joseph.
  • Mme Marie-José Bénéjam-Bontems : La Font Saint-Joseph du Bessillon, près de Cotignac.